Tout a commencé en 2013, quand nous avons acquis notre première Aronde. À l'époque, elle n'était pas dans sa plus belle forme, mais nous savions qu'elle avait un potentiel incroyable. Armés de patience, nous avons entrepris une remise en état minutieuse: le moteur était tournant, elle avait besoin d'un grand dépoussiérage et l'intérieur était dans son jus.
Six mois après la destruction de notre première Aronde, le destin, il est toujours présent, nous a offert une incroyable surprise : l’opportunité d'acquérir sa sœur presque jumelle. Une Aronde A90 Élysée de 1955, presque identique à notre première voiture, à un détail près : la ligne de peinture bi-ton. Là où notre première Aronde portait cette séparation au bas de la vitre arrière, celle-ci la place au début du coffre. Un clin d'œil subtil à leur différence tout en affirmant leur ressemblance.
La décision d'achat n'a pas pris plus d'une minute.
Dès que nous avons su qu'elle était disponible, l'enthousiasme était tel que Julien, le fils de Jean-Noël, a pris les devants. Habitant "à côté" de la voiture, il s'est chargé d'aller la voir et de régler les premières formalités. Julien partage la même passion que son père pour les voitures, un amour des belles mécaniques transmis de génération en génération.
Cette passion familiale trouve ses racines dans un long héritage. Jean-Noël a passé une grande partie de sa carrière professionnelle à l'usine de Poissy, chez Peugeot, autrefois Simca, Chrysler, puis Talbot au gré des rachats successifs. Ce lien direct avec l’histoire automobile renforce encore l’attachement à ces véhicules qui représentent bien plus qu'une simple passion : une histoire de vie, de famille.
Cette nouvelle Aronde marque un nouveau départ pour nous tout en assurant la continuité avec la première voiture disparue.