Nichée au cœur du Massif des Maures, La Garde-Freinet, vieux village provençal, a su préserver
son authenticité. On y accède par des routes pittoresques serpentant dans une nature sauvage. Sa position de sentinelle au
sommet du col lui valut l'appellation de "garde".
Le nom des habitants est Gardois, de "Gardeu" en provençal. Freinet, ajouté après, fait référence
au territoire du Fraxinetum (vaste plaine peuplée de frênes, de Gassin à Grimaud).
Au XIXème siècle,
le village connaît un essor ; accroissement rapide et considérable, qui accompagne
l'explosion de l'industrie bouchonnière. En 1872, la commune recense près de 660 bouchonniers pour une population de
2687 habitants. Témoin de l'âge d'or de La Garde-Freinet,les nouveaux quartiers des Aires et de la place Neuve se greffent
aux ruelles sinueuses du vieux village, pour lui donner l'aspect qu'il conserve aujourd'hui encore.
La Garde-Freinet offre un éventail exceptionnel de promenades qui conduiront les amoureux de la nature, par des
sentiers balisés, vers des lieux empreints de poésie.
Les amateurs randonneurs, à pied, en VTT ou à cheval, trouveront à l'Office de Tourisme le dossier complet de
toutes les balades en 4 langues.
Surplombant le village actuel, le Fort Freinet domine la seule voie d'accès qui relie la vallée de l'Argens au
golfe de Saint Tropez.
Egalement, la Garde-Freinet nous offre un panorama exceptionnel sur les massifs préalpins, la Méditerranée et les paysages
forestiers des Maures.
Dix années de campagnes de fouilles archéologiques ont permis de dégager les vestiges d'un village fortifié du
Moyen-Age. Pour y accéder, le sentier longe la falaise jusqu'aux portes du village, où l'on peut voir les restes d'une trentaine
d'habitations taillées dans le schiste.
Les conditions de la destruction du Fort Freinet sont connues, mais son origine, la remise en cause de l'occupation sarrasine
ou la fonction de certaines habitations, alimentent les discussions, sur un site qui n'a pas encore livré tous ses secrets.